Jurassic World: Fallen Kingdom

Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l’île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction.  Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l’île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.

Les entrepreneurs qui ont conçu les parcs à dinosaures ne devaient pas être malins malins. A peine Jurassic World a-t-il fermé ses portes après trop de visiteurs croqués, que de petits finauds décident d’évacuer les bestioles dans Fallen Kingdom, cinquième volet de la saga…

Juan Antonio Bayona, réalisateur de Quelques minutes après minuit a pris les commandes de ce nouveau volet qui permet de retrouver Chris Pratt et Bryce Dallas Howard. Sous forme d’onomatopées, 20 Minutes vous dit ce que vous allez trouver (sans révéler les surprises du scénario).

Cronch ! : des bébêtes en forme (et en appétit)

Qui dit Jurassic Park dit gros dinosaures. Les créateurs réunissent les favoris de la saga dont le T-Rex et Blue, charmante demoiselle vélociraptor domestiquée (ou presque). Il innove aussi avec un nouveau venu qui ferait passer le pourtant féroce Indominus Rex de Jurassic World pour un cousin de Casimir, le monstre gentil de L’île aux enfants. Un indice : il aime les humains comme plat du jour.

Waaah ! : Des décors géniaux

De l’île menacée par une éruption volcanique où ils sont parqués à une masure gigantesque, les dinos trouvent des terrains de jeu dignes d’eux. Juan Antonio Bayona tire le meilleur parti de ses décors. Les héros – humains ou pas – sont tour à tour menacés par la lave ou coincés dans des couloirs labyrinthiques anxiogènes. Transporter ses gros animaux dans des intérieurs exigus renforce leur côté impressionnant.

Brrr ! : Un suspense constant

Le réalisateur de L’Orphelinat (2007) et The Impossible (2012) s’y entend pour faire monter la pression autour de ses personnages. Parmi les petits nouveaux, une gamine débrouillarde constituerait un excellent dîner pour les dinos. Sa présence et la sympathie qu’elle génère renforcent le suspense que sait si bien bâtir un réalisateur qui fit ses premières armes dans le cinéma d’horreur.

Mmm ! : Une réflexion sur la bioéthique

On ne va pas se mentir. Jurassic Park : Fallen Kingdom est un divertissement haletant digne du romancier Michael Crichton qui l’a inventé en 1990. Juan Antonio Bayona parsème cependant l’action d’une réflexion bienvenue sur la responsabilité d’humains incapables de gérer la catastrophe d’avoir fait renaître des animaux aussi voraces que surdimensionnés.